GALIOTE
à BOMBES
LA SALAMANDRE 1752 Du constructeur J.M.B COULOMB. |
CARACTÉRISTIQUES: |
Longueur: 81 P. Largeur: 25 P. Creux: 11 P 2 po. Artillerie: 8 canons de 6 l et 2 mortiers de 12 po. |
Deuxième modèle en charpente commencé en 1995 (il reste une partie des sculptures à réaliser) exécuté à l'échelle du 1/36 ème. Le côté bâbord est laissé ouvert; ne sont conservés que les couples de levée. Le côté tribord est entièrement bordé. Au premier plan ce qui fait la singularité de ce bâtiment: les mortiers de 12 pouces sanglés sur leur crapauds , derrière la "caisse" recevant les mortiers. Elle est remplie de vieux cordages; à gauche dernier rang de madriers transversaux supportant la "caisse". Mon choix a été dicté par le type d'armement, le gréement en Galiote l'échantillonnage plus fort des bois (afin de résister à l'ébranlement des mortiers). Les bois utilisés sont: poirier pour la membrure et bordage, ébène pour les préceintes, alisier blanc pour le bordage des ponts et la mâture et le buis pour les poulies. Les canons, mortiers et ancres sont en laiton brasé argent puis brunis à la tourmaline.
Photo 1: Moitié arrière; cabane à tribord, tête de gouvernail et barre franche, mât d'artimon, descente des officiers, banc de quart, grand cabestan et ses linguets, panneau à caillebotis correspondant à la grande écoutille (seul exemple de cet emplacement avec les galiotes à bombes françaises).La bouteille arrière est factice; elle ne contient aucun aménagement. |
Photo 2: Moitié avant: cet espace est dépourvu de mat de misaine laissant une grande place pour l'utilisation des mortiers. On peu voir de gauche à droite: grand cabestan, écoutille à caillebotis, bitton de grand hunier avec ses deux traversins, grand mât entouré de quatre pompes (ici deux à tribord), la "caisse" et ses mortiers, écoutille aux câbles, épontilles recevant une extrémité des dalles, panneau d'accès au camara à tribord, à bâbord sous le gaillard: le cuisine, grandes bites et traversin. |
Photo 3: Vue centrale; Passe avant ou coursier au centre constitué par deux dalles longitudinales couverte de menu bordages, il recevra dans les entailles des barrotins ou mousquets s'appuyant à l'autre bout sur la tête des macarons, l'ensemble supportant prélarts et filets. Entre les macarons des petits panneaux amovibles ou fargues permettent de relever le franc bord lors de la navigation. Le fronteau de gaillard d'avant présente une courbure, afin d'opposer moins de résistance au souffle des mortiers. |
Photo 4: vue axiale frontale sur les mortiers. (photo reprise dans le catalogue Ancre) |
Photo 5: l'avant; râtelier à cabillots, grandes bites et traversin. Vous pouvez voir le nœud des câbles d'ancre autour des bites et traversin. Les mortiers et leurs crapauds sont immobilisés dans la "caisse" sur les cotés par des longrines et à l'arrière par des tronçons de cordages. |
Photo 6: Vue plongeante sur le volume occupé par la "caisse"; au fond les trois premiers rangs de madriers longitudinaux (en contact avec les vaigres et bloqués en bout par deux porques. A remarquer: l'étambrai de grand mât en huit secteurs et l'échelle de coupé épousant la forme de la coque.. |
Photo 7: Dernier rang de madriers transversaux avec en bout deux madriers pour caler la "caisse". A noter les nombreux renforts en fer de la structure. |
Retour au chapitre. |
Retour au Sommaire |
B. RIMLINGER 2001-2003 |