"LA FLEUR DE LIS" Galère ordinaire du XVIIe Siècle |
Pour établir le gréement dormant de la galère il faut préparer quelles que poulies, en l'occurrence des tailles. |
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Les arbres (mats) sont maintenus par des sartis (haubans). Ici sur le calcet (tête de mat) de mestre compte six sartis. L'extrémité des sartis en forme de boucle passe autour de l'arbre, puis étranglé au raz de celui-ci. On bride ensuite l'ensemble des sartis avec un petit cordage: la ceinturette. On effectue enfin une passe croisée: La guirlande. |
Le gréement méditerranéen est basé sur le couple ganse (boucle de cordage) et guinçonneau . Chaque sarti est raidi par un palan. Ce palan est constitué par une taille à 1 réa en partie basse crochée par son estrope à un ganche double, et en parti haute par un taille à 2 réas. La ride de ce palan se nome couladou. L'extrémité libre de sarti forme une ganse se nome doublin. |
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Les antennes sont soutenues par de gros cordages les amans (drisse). Sur cette vue les amans entourant l'antenne de mestre. |
Les amans après être passés au travers du calcet, descendent à l'arrière de l'arbre. L'extrémité de chaque aman est nouée à la tête d'une poulie à deux rouets: la taille guindresse. Les deux tailles sont liées entre elles par de petits cordages. les rides des palans de drisse se noment vettes. Les vettes passent alternativement sur les réas des tailles et sur des réas enchâssés dans les moisselas. |
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Ici nous avons le palan de drisse de l'antenne de trinquet constitué de deux tailles guindresses. Les vettes s'élongent sur toute la longueur du coursier afin que toute la chiourme tire dessus. |
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B. Rimlinger 2010. |